Dites-le à votre représentant local : Tous les établissements de soins de santé financés par le contribuable doivent autoriser AMM sur place.
Au Canada, des personnes se voient refuser l'accès au site aide médicale à mourir (AMM). certains établissements de soins de santé financés par l'État dans tout le pays.

Les institutions religieuses entravent l'accès à AMM en obligeant les patients à subir des transferts épuisants hors de l'établissement, en refusant de fournir des informations sur AMM sur demande, en n'autorisant pas les évaluations AMM sur place, et/ou en refusant l'admission à un hospice ou à des soins palliatifs parce que le patient souhaite avoir accès à AMM.
L'exemple le plus grave d'obstacle institutionnel à caractère religieux se présente sous la forme de transferts forcés. Un transfert forcé hors d'une institution pour aide médicale à mourir (AMM) oblige des personnes déjà souffrantes, souvent fragiles, à subir des transferts exténuants, les sépare de leur communauté de soins, retarde et même refuse leur accès à AMM, et les stigmatise sur la base de leurs souhaits personnels de fin de vie. Il y a également obstacle lorsque les patients se voient refuser l'information ou l'accès à d'autres services de soins de santé légalement disponibles au Canada.
Un sondage réalisé en 2023 par Ipsos pour le compte de MDDC révèle que
- 73 % des Canadiens pensent que les établissements de santé financés par l'État devraient être tenus de fournir toute la gamme des services de santé, y compris AMM, s'ils disposent de l'équipement et du personnel nécessaires.
Les gouvernements provinciaux doivent intervenir pour protéger l'accès aux services de santé tels que AMM , qui sont légalement disponibles dans notre système de santé mais qui sont refusés par certains établissements de santé. Au Canada, chacun devrait avoir le droit de faire des choix éclairés concernant ses soins de fin de vie et de voir ses souhaits respectés dans tout établissement de soins de santé financé par l'argent des contribuables.
Remarque :
- Les cliniciens individuels ont le droit de s'opposer, pour des raisons de conscience, à la fourniture de aide médicale à mourir (AMM) ou d'autres traitements médicaux. La question des obstacles institutionnels à caractère religieux ne concerne pas l'objection des cliniciens, mais celle des institutions, qui n'ont pas de droits de conscience.
Agissez dès aujourd'hui
Lorsque les citoyens de tout le Canada ont demandé que les lois AMM soient modifiées, des changements sont intervenus. C'est ce qui s'est passé avec le projet de loi C-7 en 2021, lorsque vous avez demandé au gouvernement fédéral de modifier la loi canadienne AMM afin d'éliminer l'exigence selon laquelle le décès d'une personne doit être raisonnablement prévisible, et de permettre à une personne admissible, dont la date est prévue à AMM , de renoncer à l'exigence du consentement final.
Aujourd'hui, nous encourageons les citoyens de tout le Canada à écrire à leur représentant local pour lui dire qu'ils croient que tous les établissements de santé financés par l'État, qu'ils soient confessionnels ou non, doivent offrir sur place tous les services de santé légalement disponibles, y compris le site AMM.
La lettre adressée à votre représentant local est entièrement personnalisable. Faites-lui savoir si vous ou un de vos proches avez eu une expérience personnelle avec un site obstacle institutionnel à caractère religieux et donnez-lui tout autre détail qui pourrait renforcer votre lettre.
REMARQUE : si le code postal que vous avez saisi ne donne aucun résultat, votre lettre sera envoyée à Chris Jones, directeur des relations avec le gouvernement et les parties prenantes à Mourir dans la Dignité Canada, qui vous aidera à contacter le représentant approprié.

Habiliter. Informer. Protéger vos droits.