Les droits de fin de vie sont des droits de l'homme

Les problèmes d'éligibilité et d'accès mettent AMM hors de portée d'un trop grand nombre de personnes.
Il y a plus de six ans, la Cour suprême a adopté la première loi canadienne sur aide médicale à mourir (AMM), reconnaissant l'autonomie des personnes souffrantes qui souhaitent demander AMM.
Bien que le nombre de personnes pouvant accéder à AMM ait régulièrement augmenté depuis lors, trop de personnes se voient encore refuser le droit à la mort de leur choix pour des raisons d'éligibilité ou d'accès :
- Les personnes ne sont toujours pas en mesure de faire une demande anticipée de AMM - y compris pour les personnes susceptibles de perdre leur capacité de consentement en raison de troubles neurocognitifs qui érodent leur capacité de décision, comme la démence.
- L'accès à AMM reste hors de portée pour un trop grand nombre de personnes. - y compris dans les cas où des établissements de soins de santé financés par des fonds publics refusent d'autoriser les cliniciens à fournir le site AMM, privant ainsi les patients gravement malades de l'accès à leurs choix de fin de vie.
Ces obstacles à AMM au Canada sont inhumains et cruels. Ils violent également la Charte canadienne des droits et libertés : il est inconstitutionnel d'interdire ou d'entraver l'accès d'une personne éligible au site aide médicale à mourir.
Il est temps d'exiger le changement
La pandémie de COVID-19 a trop longtemps ralenti les progrès de l'examen parlementaire canadien de nos lois sur l'aide à mourir - nous devons renforcer notre vaste mouvement pour éliminer les obstacles à l'accès pour ceux qui choisissent la mort assistée.
Grâce au plaidoyer soutenu des Canadiens qui soutiennent les droits de fin de vie, nous avons déjà réalisé des progrès considérables.
Lorsque le projet de loi C-7 a été adopté en 2021, il a élargi l'accès à AMM pour de nombreuses personnes en supprimant des obstacles tels que l'exigence de " prévisibilité raisonnable " comme condition d'admissibilité et a introduit une renonciation au consentement final pour les personnes qui risquent de perdre leur capacité de consentir avant la procédure AMM . Ces changements ont été rendus possibles après que Mourir dans la Dignité Canada (MDDC) a aidé des dizaines de milliers de personnes à travers le Canada à faire connaître leurs souhaits aux décideurs fédéraux .
Plus récemment, le groupe d'experts sur AMM et la maladie mentale a déposé son rapport final contenant des recommandations visant à fournir des garanties et à protéger l'accès aux choix de fin de vie pour les personnes au Canada dont la seule condition médicale est une maladie mentale.
Bien que la publication de ce rapport soit une bonne nouvelle, nous devons poursuivre sur notre lancée pour les autres personnes au Canada qui font face à des obstacles en matière d'admissibilité ou d'accès - nous devons faire pression pour que l'examen parlementaire soit terminé sans autre retard.
En d'autres termes, nous ne pouvons pas permettre que les progrès en matière d'aide à la mort soient bloqués. Nous devons nous unir pour exiger que les droits et les choix de fin de vie de chacun soient respectés.
Protégez les droits de fin de vie dès maintenant
L'heure est venue d'un accès et d'une éligibilité plus équitables.
C'est pourquoi nous appelons les citoyens de tout le Canada à se joindre à nous dans la lutte pour les droits des personnes en fin de vie. En nous rassemblant au sein d'un même mouvement, nous pouvons faire en sorte que les Canadiens soient davantage admissibles et aient davantage accès au site aide médicale à mourir.
Ensemble, nous exigerons que les choix individuels de fin de vie des personnes à travers le Canada soient respectés. Rejoignez-nous dès aujourd'hui.
Je vais prendre des mesures
Je prendrai des mesures pour éliminer les obstacles à l'accès au site aide médicale à mourir (AMM)
Je veux en savoir plus sur ce que je peux faire pour demander des comptes à nos gouvernements afin que tous ceux qui veulent avoir accès à AMM le reçoivent sans obstacles inutiles.