Assistance médicale à mourir pour les personnes souffrant de troubles mentaux comme seule condition sous-jacente.
Le projet de loi C-7 prévoyait la convocation d'un groupe d'experts chargé de recommander des protocoles, des directives et des mesures de protection à appliquer aux demandes d'aide médicale à mourir présentées par des personnes atteintes de troubles mentaux. Ce groupe a été convoqué en août 2021 et a présenté son rapport au ministre de la Santé et de la Justice le 13 mai 2022.
Le 22 juin 2022, le Comité mixte spécial sur l'aide médicale à mourir a déposé son rapport intérimaire sur AMM pour les personnes ayant un trouble mental comme seule condition sous-jacente. Le 17 février 2023, le Comité devrait déposer son rapport final, couvrant tous les aspects de l'examen parlementaire.
L'aide médicale à mourir (AMM) pour les personnes dont la seule condition sous-jacente est un trouble mental (MD-SUMC) comprend les conditions qui relèvent principalement du domaine de la psychiatrie, comme la dépression et les troubles de la personnalité. Elle n'inclut pas les troubles neurocognitifs et neurodéveloppementaux, ni les autres conditions qui peuvent affecter les capacités cognitives. Pour être clair, les troubles neurocognitifs tels que la démence, la maladie de Huntington et la maladie de Parkinson ne sont pas considérés comme des maladies mentales et ne sont pas inclus dans la restriction temporaire prévue par le projet de loi C-7 en mars 2021. Les personnes atteintes de troubles neurocognitifs et neurodéveloppementaux, comme la démence, peuvent actuellement être admissibles à AMM, si elles répondent à tous les critères.
Un sondage national réalisé par Ipsos en 2021 a montré que 65 % des Canadiens sont favorables à l'accès à AMM pour les personnes dont la seule condition médicale sous-jacente est un trouble mental, si elles répondent à tous les autres critères et ont la capacité de donner un consentement éclairé.
Nous avons élaboré une trousse facile à utiliser pour vous aider à communiquer efficacement avec vos représentants élus et à défendre les questions qui vous tiennent le plus à cœur.
Le texte modifie la Loi modifiant le Code criminel (aide médicale à mourir) afin de reporter au 17 mars 2024 l'entrée en vigueur de cette loi.
Le 2 février 2023, une loi a été introduite pour prolonger la clause de caducité de AMM pour les troubles mentaux jusqu'au 17 mars 2024.
Sherry Moran, bénévole sur Mourir dans la Dignité Canada et personne atteinte de troubles mentaux, partage son point de vue sur l'aide médicale à mourir (AMM).
Le Dr Derryck Smith, psychiatre à Vancouver, partage son point de vue sur l'aide médicale à mourir (AMM) pour les troubles mentaux.
Le point de vue de John Scully sur le site AMM pour les troubles mentaux, sa réponse aux préoccupations et les raisons pour lesquelles il est un défenseur acharné de cette question.
Rapport du Comité mixte spécial sur l'aide médicale à mourir
19 recommandations pour l'établissement d'un régime AMM qui tienne compte des situations concernant l'incurabilité, l'irréversibilité, la capacité individuelle, la suicidalité et l'impact des vulnérabilités structurelles.
Cody, un Albertain d'une trentaine d'années, vit avec une dépression et une anxiété résistantes aux traitements, ainsi qu'avec une dépendance. Confronté à une souffrance continue, il souhaite avoir accès à l'aide médicale à mourir (AMM).
Le site mère d'une fille souffrant de maladie mentale partage son histoire et sa vision de l'expérience vécue par sa fille.
Dans le cadre de notre mission d'éducation et de partage des connaissances, nous examinons chaque numéro de la Revue parlementaire dans une série de billets de blog. Dans ce billet, nous abordons la question de l'AMM pour les personnes atteintes d'une maladie mentale..
John Scully est un ancien journaliste de CBC/CTV/BBC qui souffre d'une dépression incurable, d'un trouble anxieux général et d'un syndrome de stress post-traumatique après avoir couvert plus de trente-cinq guerres.
La loi prévoit l'obligation pour le ministre de la Santé et le ministre de la Justice de procéder à un examen par des experts indépendants "des protocoles, des directives et des mesures de protection recommandés pour les demandes d'aide médicale à mourir présentées par des personnes atteintes de maladie mentale".
L'aide médicale à mourir (AMM) pour les personnes dont la seule condition médicale est une maladie mentale devrait devenir légale au Canada en mars 2024. Nous savons que les gens ont beaucoup de questions sur le site AMM pour les maladies mentales et sur la position de CAMH à ce sujet. Cette FAQ devrait vous aider à trouver des réponses.
Exclure les personnes atteintes de troubles mentaux du choix de la fin de vie est stigmatisant, discriminatoire et inconstitutionnel.
Habiliter. Informer. Protéger vos droits.